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CHARLEMAGNE (FAIRE), loc. verbale.
JEUX. Se retirer du jeu après avoir gagné, sans offrir de revanche à ses partenaires :
Le comte de Soulanges se leva brusquement, mit son gain d'un air fort insouciant dans un mouchoir qu'il avait tourmenté d'une manière convulsive, et son visage était si farouche, qu'aucun joueur ne s'avisa de trouver mauvais qu'il fît Charlemagne. Balzac, La Paix du ménage,1830, p. 28.
Prononc. et Orth. : [ʃaʀləmaɳ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. Ca 1800 faire Charlemagne (F. Vidocq, Mémoires de Vidocq, t. 1, p. 313 : La famille... faisait la bouillotte. On n'entendait que ces mots... Passe, tiens, je fais Charlemagne [Douai, 1796 ou 1787]). Du nom de l'empereur Charlemagne (742-814) p. allus. au fait que Charlemagne était resté en possession de toutes ses conquêtes à la fin de sa vie (d'apr. Génin, Récréat. t. 1, p. 186 ds Littré); le roi de cœur du jeu de cartes moderne portant le nom de Charlemagne (parfois seulement Charles) l'allusion à ce personnage se comprend mieux, mais on ne peut considérer (cf. DG) que l'expr. soit issue d'un coup de jeu permettant de gagner la partie avec le roi de cœur : l'expr. apparaît d'abord à propos du jeu de bouillotte, sorte de jeu de brelan dont les règles ne laissent pas prévoir de coup particulier à l'aide du roi de cœur (cf. C. Aveline, Le Code des jeux, Paris, Hachette, 1961, p. 119). Fréq. abs. littér. : 13.