ÉTROIT, OITE, adj.
Étymol. et Hist. Ca 1100 [
si chevalchent]
es treiz « en rangs serrés » (
Roland, éd. J. Bédier, 1001); 1155
estreite « qui a peu de largeur » (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 2954);
ca 1165 « privé, intime » (
B. de Ste-Maure,
Troie, éd. L. Constans, 15230);
ca 1205
a l'estroit « dans un espace trop réduit » (
Renart, éd. E. Martin, Br. XVII, 1589); fin
xiiies. [ms.]
estroit et dur covine « qui manque de générosité » (
Guiot de Provins,
Bible, éd. Fr. Wolfart, 1336). Du lat. class.
strictus « serré, étroit; concis; sévère, rigoureux », part. passé adj. de
stringere « serrer ».