ÉPI, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 « partie terminale de la tige des plantes graminées renfermant un grain » (
B. de Ste-Maure,
Chronique des ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 14842); p. anal. 1606
la queue espiée d'un chien, qui est rengée de poil en forme d'espi (
Nicot); 1679 « retour de poil qui se forme au front du cheval » (
Rich.);
2. 1451 « ornement pointu qui termine le toit d'un clocher » (16 nov.,
Compt. du R. René, Lecoy, p. 6 ds
Gdf.);
3. 1701 « inflorescence dans laquelle les fleurs sont disposées le long d'un axe allongé » (
Fur.). Du lat.
spicum, var. du class.
spica, ae « pointe, épi ».