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ÉLOGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. Fin xvies. ou début xviies. elogue (Pasquier, Lettres, éd. 1619, t. 1, p. 558); 1605 eloge (Montchrestien, Hector, éd. Petit de Julleville, p. 32 ds IGLF); 1611 euloge au sens de « paroles de louange en l'honneur de quelqu'un » mais aussi « bénédiction, épitaphe, testament » (Cotgr.); 1656 plus gén. « expression de l'admiration, ton de la louange » rapporter avec éloge (Pascal, Provinciales, XIIelettre, éd. L. Lafuma, p. 425). Empr. au lat.ēlogium (empr. au gr. ε ̓ λ ε γ ε ι ̃ ο ν « mètre élégiaque; distique », avec attraction de λ ο ́ γ ο ς et de ēloqui) « épitaphe, courte formule, clause d'un testament » qui, par rapprochement avec le gr. ε υ ̓ λ ο γ ι ́ α « beau langage, belles paroles » d'où « éloge » et « bénédiction », a pris en b. lat. (cf. Tertullien ds Blaise, s.v.) le sens de « éloge » et même parfois la forme eulogium qui est à l'orig. de la forme fr. euloge. Le gr. ε υ ̓ λ ο γ ι ́ α est encore à l'orig. du lat. chrét. eulogia au sens de « bénédiction » (v. eulogie), d'où la confusion entre eulogia et elogium.