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ÂCRE, adj.
Étymol. ET HIST. − 1606 « piquant au goût et à l'odorat » sens propre (Nicot s.v. : Comme sont aux oignons et semblables, acer, acris et hoc acre); 1611 « id. » sens propre et fig., en parlant d'une pers. (Cotgr. s.v. : Acre, com. Eager, sharpe, tart, sower, unripe; also earnest, vehement). [Dans l'attest. 1334, Gir. Rouss., 6474 ds Gdf. Compl. s.v. acre « dur, âpre » aucres ne représente pas le mot vedette mais une mauvaise transcription de la forme ancrés de l'éd. Mignard, vers 6474, prob. utilisée par Gdf. (classée par T.-L. s.v. engrès< ingressus; il correspond à la forme angrès de l'éd. Ed. Billings Ham, v. 6474, ms. de base Montpellier, Méd. H 349, xives., le ms Montpellier, Méd. H 244, xves., portant la var. aigre); voir FEW s.v. ingressus.] Empr. au lat. acer, acris assimilé en lat. vulg. à la 2edéclinaison. Pour l'étude de ces formes et celle des sens du lat. acer, voir aigre, dont âcre est le doublet savant. Âcre a peut-être appartenu d'abord au lang. méd. Cf. Rich. t. 1 1680 : Urine âcre. Fur. 1690 : Les médecins appellent âcre, toute saveur qui imprime un sentiment de chaleur brûlante sur la langue... ibid. 1701 : Les médecins distinguent deux sortes de saveurs âcres : l'une qui procede du chaud et du sec; comme dans le poivre : l'autre du chaud et de l'humide; comme dans l'ail. [Ces déf. utilisent la théorie anc. des quatre éléments dont les combinaisons produisent la variété des corps, ces quatre éléments étant le chaud (ou feu), le froid (ou air), le sec (ou terre) et l'humide (ou eau)].