VINGT, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100 numéral cardinal 
u dis u vint [
ostages] 
; vint milie Sarrazins (
Roland, éd. J. Bédier, 40 et 410); 1174-76 (
Guernes de Pont-
Ste-
Maxence, 
St Thomas, éd. E. Walberg, 231: Bien ot 
vint e un an u plus [...] Quant d'escole parti); 
b) av. 1654 désigne une valeur indéterminée (
Guez de Balzac d'apr. G. 
Guillaumie, 
G. de Balzac..., Paris, 1927, p. 237, sans ex.); 1662 (
Molière, 
Ecole des femmes, V, 2); 
2. numéral ordinal 
a) 1226 1
erterme d'ordinal comp. 
l'en milleime ducenteime vint e seime (doc. Arch. Meuse ds 
Gdf. Compl.); 
xiiies. [ms.] 
vint e cinquime jor (
Bible, Bibl. nat. fr., 901, f
o64c, 
ibid.); 
b) 1845 
chapitre vingt, page vingt (
Besch.); 
3. empl. subst. 
a) 1306 (
Joinville, 
St Louis, éd. N. L. Corbett, § 95: mangoient a une table 
vint que evesques que arcevesques); 
b) 1616 
au vingte cinq de mars (
Aubigné, 
Trag., VII [IV, 291] ds 
Hug.).     Du b. lat. des inscr. 
vinti, class. 
viginti « vingt », v. 
Vään., § 267.