Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
VIANDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 « tout aliment qui entretient la vie » (Alexis, éd. Chr. Storey, 251) − xviiies., F. Rollin ds Brunot t. 6, p. 1350; 1564 viandes de quaresme (Rabelais, Cinquesme Livre, éd. Marty-Laveaux, XXVIII, p. 116); au fig. a) 1630 viandes celestes (D'Aubigné, Confession Cath. Sieur Sancy, p. 255); b) 1646 viande creuse « nourriture peu substantielle » (Du Lorens, Satires p. 39); 2. ca 1389 « chair des animaux à sang chaud, dont on se nourrit » grosses viandes (Philippe de Mézières, Le Songe du Vieil Pélerin, éd. G. W. Coopland, Prol., fo7 ro, p. 97); 1654 viandes de la boucherie (J.-L. Guez de Balzac, Dissertations politiques, p. 512); 1690 menuë viande « gibier, volaille » (Fur.); 1718 viande blanche, viande noire (Ac.); 3. a) 1690 fam. « chair de l'homme » (Fur.: On dit, cachez vôtre viande, à ceux qui monstrent quelques parties qui sont ordinairement couvertes); 1808 montrer sa viande (Hautel t. 2); b) 1846 « individu » ici « prisonnier » (Intérieur prisons, p. 34); 1916 viande saoule (Barbusse, Feu, p. 199); c) 1888 sac à viande « chemise » (Merlin, Lang. verte troupier, p. 78); 1908 id. « sac de couchage » (Rivière, Corresp. [avec Alain-Fournier], p. 336). Du lat. tardif vivanda (805, Capitulaire de Charlemagne ds Du Cange) avec chute, p. dissim., du v intérieur. Vivanda est l'altér. du lat. vivenda « ce qui sert à la vie », neutre plur. subst. de vivendus adj. verbal de vivere « vivre ».