VÉLIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1245
veeslin « peau de veau mort-né, plus fine que le parchemin ordinaire » (
St Auban, éd. A. R. Harden, 1840: mun livre escrit en
veeslin); 2
emoit.
xiiies.
veelin (
Du Denier et de la brebis, ms. BN 837, f
o269 r
ods H.
Omont,
Fabliaux, dits et contes, p. 537: l'en escrit bien en
veelin); 1360
velin (
Inventaire des joyaux de Louis de France, duc d'Anjou, n
o36 ds
Laborde, p. 6); 1664
vélin (J.
Guiffrey,
Comptes des bâtiments du roi sous le règne de Louis XIV, t. 1, col. 53: 334 feuillets de
vélin);
b) 1829 « ouvrage ancien, incunable imprimé sur vélin » (
Sainte-
Beuve,
loc. cit.);
2. 1723 « dentelle d'Alençon, appelée aussi
point royal » (
Savary ds
Gay);
3. 1798
papier-vélin (
Ac.); 1811 p. ell.
vélin (
Jouy,
loc. cit.);
4. 1869
toile véline (M.
Du Camp ds
R. des Deux-Mondes, 15 mars, p. 306 ds
Littré); 1904
toile vélin (
Nouv. Lar. ill.). Dér. de l'a. et m. fr.
veel (
veau*); suff.
-in*.