TREILLE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) [Fin
xies.
treille « berceau formé par des ceps de vigne » (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, 1022)]
ca 1135
treille «
id. » (
Couronnement Louis, éd. Y. G. Lepage, rédaction AB, 1916);
b) 1179-85
treille « cep de vigne élevée contre un mur ou un treillage » (
Gace Brulé,
Chansons, éd. H. Petersen Dyggve, XXXIII, 41);
2. fin
xiies.-déb.
xiiies.
treille « grille, grillage (souvent destiné à empêcher la vue) » (
Cantique des cantiques, éd. Cedric E. Pickford, 899 et 911); 1538 « assemblage de lattes ou d'échalas, posés parallèlement ou croisés, pour former des berceaux » (
Est.). Du lat.
trichila « berceau de treille ou de verdure, tonnelle ».