TRAPPE2, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1671
La Trappe « abbaye mère de l'ordre » (M
mede Sévigné,
Corresp., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 221);
b) 1671 « lieu où règne le calme, la solitude » (
Id.,
ibid., p. 199);
2. 1691 « ordre des Cisterciens réformés de la stricte observance » (
Id.,
ibid., t. 3, p. 979);
3. 1832 « monastère, abbaye de trappistes » (
Raymond). Empl. du nom de l'abbaye de
La Trappe (auj. commune de Soligny-la-Trappe dans l'Orne), fondée en 1140 et rénovée au
xviies. par Armand-Jean de Rancé.