TRAITEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1628 « celui qui sert des repas » (
Sorel,
Polyandre, I, 322-323 ds
Brunot t. 4, p. 509); 1758 « celui qui prépare des repas, des plats à emporter chez soi » (
Font.,
Leibnitz ds
Littré);
2. 1752 « celui qui fait la traite des noirs » (
Trév.). Dér. de
traiter*; suff.
-eur2*.
Cf. l'a. fr.
traitor « guide »
ca 1170 (
Guillaume de St-
Pair,
Mont-Saint-Michel, éd. P. Redlich, 935) et
traicteur « négociateur » 1275 (Arch. S 209, pièce 11 ds
Gdf.,
s.v. traiteor) −
xviies.
ibid., répertorié par
Ac. Compl. 1842 et
Besch. 1846, du lat. médiév.
tractator « écrivain, commentateur » (
viiies.) et « celui qui négocie un traité » (
xiiies., v.
Latham), b. lat.
id. « commentateur, exégète, prédicateur » (
ives., v.
Souter Later Latin).