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TRAGÉDIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1300 « poème dramatique » (Jean de Meun, trad. Boèce, Consolation, éd. V. L. Dedeck-Héry, II P 2, p. 189); 1370 (Oresme, Ethiques, éd. A. D. Menut, p. 137: es tragedies); b) 1876 expr. jouer la tragédie « user de feintes propres à exciter la pitié ou un autre sentiment tragique » (Lar. 19e, citant G. Sand, s. réf.); 2. 1552 « événement ou ensemble d'événements tragiques » (Rabelais, Quart-Livre, éd. R. Marichal, prol., p. 21: voyez vous quelles tragedies sont excitées par certains Pastophores?); 3. 1553 « genre dramatique » (Ronsard, Œuvres compl., éd. P. Laumonier, t. 5, p. 63, 144: [Jodelle] Pour avoir d'une voix hardie Renouvellé la Tragedie). Empr. au lat.tragœdia « la tragédie »; plur. « effets oratoires, mouvements pathétiques; déclamations; grands mots », et celui-ci au gr. τ ρ α γ ω δ ι ́ α « chant du bouc », c'est-à-dire « chant religieux dont on accompagnait le sacrifice d'un bouc aux fêtes de Bacchus; chant ou drame héroïque, tragédie; récit dramatique et pompeux; événement tragique; action de jouer la tragédie », dér. de τ ρ α γ ω δ ο ́ ς « qui chante ou danse pendant l'immolation du bouc aux fêtes de Bacchus »; p. ext. « qui chante ou danse dans un chœur de tragédie, acteur tragique, poète tragique », comp. de τ ρ α ́ γ ο ς « bouc » et -ω δ ο ς, issu de α ̓ ε ι ́ δ ω « chanter » (v. Chantraine).