TAROT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1534 
jouer au tarau (
Rabelais, 
Gargantua, chap. 20, éd. R. Calder, M. A. Screech, V. L. Saulnier, p. 135); 1564 
tarots (
Id., 
Cinquiesme Livre, chap. 22 ds 
               Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 3, p. 85).     Empr. à l'ital.
tarocchi « tarots », att. dep. le 
xvies. (
Garzoni, 
Tasso, 
Varchi ds 
Tomm.-
Bell.), dér. de 
tara « perte de valeur que subit une marchandise; déduction, action de défalquer » (
tare*) parce que dans ce jeu le joueur doit, dans certains cas, mettre une carte de côté. Voir G. 
de Gregorio ds 
Z. rom. Philol. t. 49, p. 531 et 
FEW t. 19, p. 183; 
cf. K. 
Baldinger ds 
Mél. H. Lewicka, 1976, p. 26, note 38.