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TARIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Av. 1028 taredres « doloires » (Gl. fr. de Gerschom de Metz, éd. L. Brandin ds R. Ét. juives t. 43 1901, no101, p. 94); fin xies. tariedre « grande vrille » (Raschi, éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, no983); 1180-90 pertuis de tarere [laisse en -ere] (Alexandre de Paris, Alexandre, IV, 798 in Elliott Monographs, XXXVII, p. 338), encore relevé sous la forme taraire, masc., au xvies. ds Hug.; 1216 fém. une tariere [: lumiere] (Angier, trad. Vie St Grégoire, 2509 ds T.-L.); xiiies. masc. .i. gros tariere (Jurés de St Ouen, fol. 291 ro, Arch. Seine-Inf. ds Gdf. Compl.), relevé au masc. au xvies., Hug.; encore affecté du même genre par Rich. 1680; 2. 1752 « sorte de trépan servant à forer » (Trév.); 3. 1817 (Cuvier Règne animal t. 2, p. 431). L'a. fr. tarere est issu du b. lat. taratrum « tarière » (620-632, Isidore, Etym., lib. 19, c. 19,15 ds Nierm.; cf. viiies. taradros, Gl. de Cassel, éd. P. Marchot, 142), d'orig. celt. (cf. a. irl. tarathar, a. cymrique tarater, cornique tardar, bret. tarazr, Thurneysen, p. 80). Tariere est issu de ce type rég., peut-être p. infl. du verbe a. fr. tarier « exciter, taquiner » xiies., dér. du rad. onomat. tar-, FEW t. 13, 1, p. 107 a; cf. tarabuster*. La finale de (tar)ière s'est rencontrée avec le suff. -ière, fém. de -ier*, de là, l'hésitation entre les deux genres aboutissant à une différenciation selon la taille de l'outil, formulée par Félibien 1676, p. 748: ,,les ouvriers disent un gros tariere [...] une petite tariere``. Deux autres formes sont issues de tarere: la forme dissimilée tarele, fém. p. assim. au suff. fém. -ele, dont a été tiré un masc. tarel, v. taraud.