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STADE1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1284 estade subst. fém. « mesure de longueur valant à peu près 180 mètres, chez les Grecs » (Jean de Meun, L'Art de chevalerie, éd. L. Löfstedt, livre I, chap. 9, p. 77); 1370-72 estade subst. fém. (Oresme, Ethiques, éd. A. D. Menut, p. 160); fin xives. estade (Aalma, 11745 ds Roques t. 2, p. 393); 1530 stade (Kunze, p. 125); b) 1509 estade « carrière, enceinte de la longueur d'un stade et où les Grecs s'exerçaient à la course » (Lemaire de Belges, Illustrations, I, 37 ds Hug.); 1545 stade subst. fém. (J. Bouchet, Épîtres morales et familières, 65, ibid.); 1547 stade subst. masc. (J. Martin, trad. de Vitruve, Architecture, 83 vods Cah. Lexicol. t. 19, p. 105); c) 1896 « terrain aménagé pour la pratique des sports athlétiques » (J.O. du 8 avr., p. 1962, col. 2 et 3); 2. a) 1806 « chaque période ou degré d'une maladie intermittente » (Capuron, Nouv. dict. de méd.); b) 1878 « chaque degré d'un développement » (Lar. 19eSuppl.). Empr. au lat.stadium, gr. σ τ α ́ δ ι ο ν. Cf. au sens 1 a, les var. estage (ca 1268, Brunet Latin, Trésor, éd. F. J. Carmody, I, 123, 9 et 17), estat (xiiies. ds Gdf.). Le mot est fém. jusqu'au xviies. (cf. Fur. 1690). Cf. au sens 2, l'angl. stadium att. dès 1669 (NED).