SOUS-ENTENDRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1303 « veiller en sous ordre » (Ord., I, 384 ds
Gdf. Compl.), attest. isolée;
1. 1656 « (d'une personne) laisser entendre quelque chose sans le dire » (
Pascal, Prov., IX, éd. L. Lafuma, p. 411); 1657 part. passé adj.
sous-entendu « non exprimé, mais que l'on peut facilement rétablir ou comprendre » (
Id., ibid., p. 466); 1672 impers.
il est [
...]
sous-entendu que (M
mede Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 511); d'où
ca 1720
un sous-entendu « paroles, idées que l'on suggère sans les énoncer » (
Font., Varignon ds
Littré;
cf. Champfortiana, p. 25,
ibid.);
2. 1690 gramm.
sous-entendu part. passé adj.
substantif ... sousentendu (
Fur.); 1706
id. sous entendre (
Rich.);
3. 1834 (d'un inanimé) « supposer comme condition, impliquer » (
Balzac, Rech. absolu, p. 112: une mosaïque révèle toute une société, comme un squelette d'ichtyosaure sous-entend toute une création). Dér. de
entendre*; préf.
sous-*.