SOUS-AIDE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1409
soubzaides « aides dues par les arrières-vassaux » (
Denombr. du baill. de Constentin, Arch. P 304, f
o105 r
o); 1732 sing.
sous-aide (
Trév.);
2. 1596 « celui qui a une fonction dans le degré hiérarchique directement inférieur à celui de l'aide » (
Lecaron, Pandectes ou digestes du droict françois, Lyon, p. 368); 1769
sous-aide-major « celui qui a le grade directement inférieur à celui de l'aide-major » (
Le Bègue de Presle, Disc. prél. in
Médecine d'armée ou Traité des maladies les plus communes parmi les troupes, t. 1, p. CCXI);
cf. aussi 1766
sous-aide-majorité (
J. Deroussel, Table hist. de l'État militaire de France, p. 35 ds
Quem. DDL t. 31). Dér. de
aide1* pour le sens 1 et de
aide2* pour le sens 2. Pour le sens 2,
cf. aussi le lat. médiév.
subadjuva « sous-aide d'un magistrat » (
Du Cange); préf.
sous-*.