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SOURDINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1568 « trompette sourde » (La Complainte de France, Sonnet 5 ds Anc. Poés. fr., t. 5, p. 37); 2. a) 1611 « cône qu'on introduit dans l'embouchure d'une trompette pour en assourdir le son » (Cotgr.); b) 1680 « plaque qu'on place sur le chevalet d'un instrument à cordes pour en assourdir le son » (Rich.); c) 1859 synon. de pédale douce, sourde (dans un piano) (Bouillet); 3. 1669 « épinette sourde » (Le P. Menestrier, Traité des Tournois, p. 175 ds La Curne); 4. 1743 « dans une montre à répétition, petit ressort qui empêche le marteau de frapper le timbre » (Trév.); 5. 1777 synon. de sourdière (doc., 24 nov. ds Havard 1890); 6. 1840 au fig. mettre une sourdine (Balzac, Vautrin, III, 10, p. 89). B. Loc. fig. 1. 1585 à la sourdine « en cachette, en secret » (N. Du Fail, Contes d'Eutrapel, éd. J. Assézat, t. 2, p. 7: desrober quelque baiser à la sourdine); 2. 1835 en sourdine « id. » (Stendhal, L. Leuwen, t. 2, p. 416). Empr. à l'ital.sordina « sorte d'épinette à son assourdi » (dep. xvies., Soderini ds Tomm.-Bell.), alla sordina « en cachette, en secret », dér. de sordo (sourd*). Voir FEW t. 12, p. 456 et 457a.