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SOUPE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1200 « tranche de pain que l'on arrose de bouillon de lait » (Renaut de Montauban, 378, 16 ds T.-L.); b) α) ca 1260 taillier des soupes (Ménestrel Reims, 280, ibid.); 1701 tailler la soupe (Fur., s.v. tailler); β) 1664 tremper la soupe (J. Loret, Muze hist., Lettre du 7 juin, 288, éd. Ch. L. Livet, t. 4, p. 209); c) α) 1752 mouillé comme une soupe (Trév.); β) 1783 trempé comme une soupe (Mercier, Tableau de Paris, t. 5, p. 116); 2. a) 1310-40 « potage ou bouillon épaissi par des tranches de pain ou des aliments solides non passés » (Jean de Condé, Dits et Contes, éd. A. Scheler, t. 3, p. 186, 167: soupe ès pois); b) 1672 symbole de la nourriture simple et substantielle (Molière, Femmes savantes, II, 7, 531 ds Œuvres, éd. E. Despois et P. Mesnard, t. 9, p. 102); c) soupe au lait α) 1694 « soupe ou potage dans lequel le bouillon est remplacé par le lait » (Ac.); β) 1737 au fig. (Caylus, Hist. de Guillaume Cocher, p. 30: Ce mot là fit élever le mari comme un soupe au lait); 1919 adj. caractère soupe au lait (de qqn) (Léautaud, Journal littér., 3, p. 295); d) α) 1800 Soupes économiques (Petites affiches de Paris, n o271, 1erjour complémentaire an 8, 4458 ds Quem. DDL t. 21); β) 1913 soupe populaire (Martin du G., J. Barois, p. 372); e) α) 1861 « la nourriture, en tant que moyen de subsistance » (Labiche, Vivac. cap. Tic, Paris, Michel Lévy, I, 4, p. 17); β) 1964 par ici la bonne soupe! (Rob.); f) 1874 à la soupe! (Zola, Conquête Plassans, p. 905); 3. a) 1855 « fourrage, vert ou sec, infusé dans l'eau et que l'on emploie dans l'alimentation du bétail » (Littré-Robin); b) 1926 « neige saturée d'eau » (La Montagne, n o196, nov., p. 297 ds Quem. DDL t. 27). Du germ. occ. *suppa « tranche de pain sur laquelle on verse le bouillon » (latinisé en sŭppa « id. » vers 500, chez Oribase, v. FEW t. 17, p. 287b), mot de la famille du got. supôn « assaisonner », néerl. sopen « tremper » (v. FEW loc. cit.).