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SIRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 980 sire « maître, seigneur (de Dieu) » (Jonas, éd. W. Foerster et Koschwitz, f o30 v o; également ds éd. Génin d'apr. éd. de Poerck, p. 45, var. 208), supplanté en ce sens par Seigneur* dès la fin du xiiies., v. Trénel, pp. 244-246; 2. ca 1050 titre donné à un souverain, ou à un personnage important (Alexis, éd. Chr. Storey, 339), supprimé comme titre en 1791-92, v. Brunot t. 9, pp. 676-677, mais subsiste comme simple appellation; 3. a) ca 1050 « seigneur, maître, possesseur de terres » (Alexis, 420); ca 1100 féod. « seigneur, suzerain » (Roland, éd. J. Bédier, 1892: sire de Belne et de Digun); b) ca 1165 joint au nom propre titre de politesse donné à des bourgeois (puis à des hommes du peuple) (Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 1702: sire Foukiers; 2467: sire marceans) − xvies. ds Hug., considéré comme anc. dès 1690, Fur.; pour l'usage social de ce terme en a. m. fr. et ses relations avec dan (< lat. dominu, v. dom), messire*, monseigneur*, v. L. Foulet ds Romania t. 71, pp. 1-48, 180-221 et t. 72, pp. 31-77, 324-367 et 479-528; 4. comme simple appellatif ca 1050 sire + nom propre (Alexis, 471: sire Alexis); ca 1050 adj. + sire titre donné pour faire honneur (ibid., 216: bel sire); d'où iron. en m. fr. 1388 a. pic. sire homs « cocu » (Lettre de rémission ds Du Cange, s.v. siriaticus); 1450 beau sire « id. » (ibid.), encore au xviies.: 1666-67 (La Fontaine, Contes et Nouvelles, 2epart., éd. H. Regnier, t. 4, p. 304, 81); subsiste dans le registre fam. 1679 sire « individu » (Id., Fables, IX, 16, t. 2, p. 437, 17); av. 1679 pauvre sire (Retz, III, 31 ds Littré); 1910 triste sire (Lar. pour tous). Du lat. pop. *seior utilisé comme adresse, forme contractée peut-être sous l'infl. de maior, v. majeur (REW 7821) du class. senior, v. seigneur.