SIMPLICITÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1
remoit.
xiies. « naïveté (de celui qui a la foi) » (
Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, XXV, 1);
b) ca 1240 « humilité » (
St François, 3012 ds T.-L.);
c) 1538 p. ext. « naïveté trop grande, facilité à se laisser tromper » (
Est.,
s.v. tyro);
2. a) 1484 « qualité du nombre parfait » (
Nicolas Chuquet,
Triparty, éd. A. Marre, p. 69);
b) 1516 « qualité de ce qui n'est pas composé, multiple » (
J. Perréal,
Réponse de l'Alchymiste à Nature ds
Rose, éd. Méon, t. 4, p. 195);
3. a) 1559 « qualité d'une personne qui ne recherche ni le faste ni l'apprêt » (
Amyot,
Agis et Cléom., 25 ds
Littré);
b) 1579 « qualité de ce qui est sans recherche » (
H. Estienne,
Precellence, éd. E. Huguet, p. 248:
simplicité de langage, conjointe toutesfois avec une grande propriété). Empr. au lat.
simplicitas « qualité de ce qui est un, non complexe » et « qualité de celui qui a une nature ingénue, naïve ».