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SIDI, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1540 « seigneur » (Les Voyages de L. di Varthema, trad. d'ital. en fr. par J. Balarin de Raconis, éd. Ch. Schefer, p. 35 ds Z. rom. Philol. t. 106, p. 51); 1556 Sidi terme de relig., titre de respect devant un nom de personne (J. Temporal, Historiale Descr. de l'Afrique, pp. 248, 278 ds Nasser, p. 449); b) 1847 « seigneur » (ici, titre de respect pour un Européen) (Nerval, Voyage en Orient, L'Akkalé ds Œuvres, bibl. de la Pléiade, t. 2, 1961, p. 348: le sidi (seigneur) irait acheter au bazar sept à huit pics de taffetas); 2. a) av. 1914 péj. « Nord-Africain » (d'apr. Dauzat, Arg. guerre, 1918, p. 161: On les [les Nord-Africains] appelle également Sidis, terme populaire avant la guerre, et qui désignait surtout les marchands ambulants de tapis et cacahouètes); b) 1917 « soldat indigène algérien » (G. de La Fouchardière, Bicard, II, 16 ds Esn. Poilu, p. 491). Empr. à l'ar. maghrébinsι ̄dι ̄ « mon seigneur », dér., au moyen du suff. poss. de la 1repers. du sing. -ι ̄ , de sι ̄d, en ar. class. sayyid « chef, seigneur, maître; monsieur; titre des descendants directs de Mahomet ». Au Maghreb, sι ̄dι ̄ est également empl. comme titre d'honneur devant les n. des saints de l'Islam.