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SABBAT, SHABBAT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 sabat « jour de repos des juifs » (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 209 [II Rois, 16, 18]); 2. [2emoit. xives. « agitation bruyante, vacarme » (Froissart, s. réf. ds Bl.-W.1-5)] 1451 mener le sabbat (Charles d'Orléans, Ballades, CI, 19 ds Poésies, éd. P. Champion, p. 157: les Anglois menoient leur sabat); ca 1485 (Mistere Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 16808: il y auroit ung beau sabat); 3. 1508 sabbat « assemblée nocturne de sorciers et de sorcières » (E. d'Amerval, L. de la diablerie, éd. Ch. F. Ward, f o29b: les jours que je tien mon sabbat). Empr. au lat. chrét.sabbatum, lui-même empr. au gr. σ α ́ β β α τ ο ν et celui-ci à l'hébr. shābbath « sabbat », dér. du verbe shābath « s'arrêter; se reposer » (cf. Gen. 2, 2-3). Au sens 3, cf. le lat. médiév. sabbatum (ca 1475, J. Vincentii ds J. Hansen, Quellen und Untersuchungen zur Geschichte des Hexenwahns und der Hexenverfolgung im Mittelalter, Bonn, 1901, p. 229: demonum sabbata; ca 1500, S. Champier, ibid., p. 257: demoniaca sabbata). On a également employé, pour désigner les assemblées de sorciers et de sorcières, le mot synagogue (ca 1460 ds Hansen, op. cit., p. 189; 1586 senegogaz, 1609 signaguogue ds Pierreh.; cf. FEW t. 12, p. 493), en lat. synagoga (1438 ds Hansen, p. 462; cf. P. F. Fournier, Étymol. de sabbat ds Bibl. de l'Éc. des Chartes, t. 139, 1981, pp. 247-249). En ce qui concerne la dégradation sém. qu'ont subie les mots sabbat et synagogue, cf. brouhaha, ramadan, ramdam.