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SESSION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1remoit. xiies. sessïun « fait d'être assis » (Psautier d'Oxford, 138, 1 ds T.-L.); ca 1200 (Moralités sur Job, 310, 36, ibid.); b) 1574 [éd.] « position de celui qui est assis » (Amyot, Comm. lire les poët., 22, Œuvr. mor. de Plut. ds Gdf.), attest. isolée, à nouv. 1825 (Brillat-Sav., op. cit., p. 271: on revient à l'ancienne manière de manger en état de session), chez cet aut. (v. p. 172), d'où dans la lexicogr. de Lar. 19eSuppl. 1878 à Lar. 20equi le citent; 2. a) ca 1440 liégeois « séance d'une assemblée qui délibère » puble session (J. de Stavel., Chron., p. 436 ds Gdf. Compl.); 1462 faire session (Parlement génér. de Bretagne tenu à Vannes ds Dom H. Morice, Mém. pour servir ... à l'hist. de Bretagne, t. 3, p. 8); b) 1680 « séance du concile » (Rich.); c) 1867 éduc. les examinateurs de la session d'octobre (Flaub., Corresp., p. 131); 3. 1657 « temps pendant lequel un corps délibérant est assemblé » les assises ou sessions ordinaires (Du Gard, Nouv. ordinaires de Londres, p. 1410 ds Bonn., p. 185). Empr. au lat. class.sessio (formé sur le supin sessum de sedere « s'asseoir »), « action de s'asseoir; audience d'un prêteur; pause, halte »; le sens 3 est empr. à l'angl. session, att. en 1553 en ce sens (ds Burnet, Hist., Ref. Rec. II. I. LVI. [1681] 225 ds NED: four general Sitting or Sessions in the Year), lui-même empr. en 1386, soit à l'a. fr. session, soit directement au lat. sessio « séance », car le fr. disait en ce sens séance, mot prôné par Miege et Fér. mais qui fut détrôné à la Révolution (Décrets du 17 juin 1789 et du 30 juin 1790; cf. aussi Rey-Gagnon Anglic.).