SERVITEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050
servitor « celui qui sert Dieu » (
Alexis, éd. Chr. Storey, 169);
2. gén. 1155
servitur « celui qui est au service de qqn » (
Wace, Brut, éd. I. Arnold, 10458);
3. 1564 formule de politesse (à la fin des lettres)
votre tres humble et tres obéissant serviteur (
Thierry d'apr.
FEW t. 11, p. 547a); 1608-13 formule de civilité (
Régnier, Sat., III ds
Littré);
4. 1680 (
Rich.:
Serviteur. Ce mot se dit en parlant à de petis enfans et veut dire
révérence [
Faites serviteur à Monsieur, C'est à dire, baisez la main et faites lui la révérance]);
faites serviteur qualifié de « vieille loc. » dep.
Lar. 19e. Empr. au b. lat. des inscriptions
servitor, -oris « serviteur de Dieu », « fidèle serviteur d'un saint; desservant d'une église », et « servant (à table dans un monastère) »
ca 530 ds
Blaise Lat. chrét., formé sur le supin
servitum de
servire, v.
servir.