SEAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. xiies.
seel « récipient » (ds
Bibl. Éc. Chartes, t. 30, p. 327: Situla,
seel);
2. ca 1245
sel « contenu de ce récipient, mesure de capacité » (
Philippe Mousket, Chron., éd. B. de Reiffenberg, 31076); spéc. 1690 (
Fur.: On dit proverbialement, qu'il
pleut à seaux: pour dire, que la pluye est bien forte). Forme att. surtout dans la France du Nord, du lat. pop. *
sitellus, du class.
sitella « urne », var. de
situla « seau » et « urne », d'où le fr.
seille*, surtout att. à l'Est et à l'extrême Ouest de la France, qui le concurrence.