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RUTILER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1470 « résonner avec éclat » (G. Chastellain, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 4, p. 118: quand j'oy rutiller les voix des hommes autour de mes oreilles), attest. isolée dans ce sens; 2. a) ca 1485 « briller d'un vif éclat » (Mistere du viel Testament, éd. J. de Rothschild, 14109: sa grande dignité [...] Rutille en ces cartiers [ici au sens fig.]); b) déb. xvies. « briller d'un vif éclat » (Chant royal, ms. B. N. 1537, f o26 r ods Gdf. Compl.: le clerc soleil [...] y rutille) − 1611, Cotgr.; à nouv. au xixes. 1857 (Pommier, loc. cit.); c) 1832 p. anal. (Hugo, N.-D. Paris, p. 483: la fureur faisait rutiler ces figures farouches). Empr. au lat.rutilare trans. « teindre en rouge (les cheveux) », intrans. « briller (comme l'or), être éclatant », lat. chrét. « être éclatant (fig., en parlant de la gloire, d'un grand nom) », dér. de rutilus « d'un rouge ardent (cheveux); éclatant (comme l'or, le feu), ardent, brillant ».