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RUCHE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1210-25 rosche « habitation des abeilles, ensemble des abeilles » (Yder, éd. H. Gelzer, 3691: mangier le miel de la rosche); 1205-50 ruche (Renart, éd. E. Martin, III, 84); 2. 1798 « habitation des insectes ou des vers qui vivent en société » (Ac.); 3. a) 1798 (Ac.: Il ne faut point fâcher une ruche. Il ne faut point s'attirer une foule de petits ennemis); b) 1756 (Du Marsais, Le Philosophe, p. 28: Répandez-vous comme des abeilles, nous disent-ils [les philosophes], dans le monde passé et dans le monde présent, vous reviendrez ensuite dans votre ruche composer votre miel). B. 1818 cout. (L'Observateur des modes, I, L. V, p. 14 ds Fr. mod. t. 17, p. 303). Du gaul. rusca « écorce » (att. dans des gloses au ixes., v. FEW t. 10, p. 582; cf. en ce sens l'a. irl. rusc, l'a. prov. rusca « écorce » xiiies., v. Levy; le cat. rusc « écorce de chêne-liège » et « ruche », v. Alc.-Moll.), les ruches étant à l'origine réalisées à l'aide d'écorces d'arbres comme le chêne-liège; l'anc. dénom. est restée pour désigner la ruche en paille tressée apportée dans la Gaule septentrionale par les Francs, car le rapport du mot rusca avec la matière utilisée n'était plus senti, le lat. scortea ayant remplacé rusca pour désigner « l'écorce » (cf. aussi des dér. de rusca pour désigner des objets variés, seaux à linge, mesures ou formes à fromage, réalisés à partir d'écorce, v. FEW t. 10, p. 582).