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ROYAL, -ALE, -AUX, adj. et subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 880 adj. regiel « de roi » (Eulalie, 8 ds Henry Chrestomathie, p. 3); spéc. déb. xiiies. « qui, sous un système monarchique, dépend du gouvernement, de l'administration centrale » (Femme chaste, ms. Ars. 3516, I, 591 ds T.-L.: cemins i ert roiaus); 1810 fig. route royale (Staël, loc. cit.); 2. 1119 désigne ce qui est remarquable (Philippe de Thaon, Comput, éd. E. Mall, 2797); 3. ca 1170 « qui est digne d'un roi » (Marie de France, Lais, Milun, éd. J. Rychner, 213); 4. 1392 désigne un genre poétique chançons royaulx (Eustache Deschamps, Art de dictier, éd. G. Raynaud, t. 7, p. 278); 5. 1680 à la roiale (Rich.: Porter barbe à la roiale. C'est à dire, avoir deux petits filets de poil comme le Roi. Beuf à la roiale. C'est à dire, beuf assaisonné excélentement); d'où 6. 1798 subst. fém. royale (Ac.: On appelle substantivement Une royale, Une moustache qu'on portoit il y a deux siècles); 7. 1938 subst. fém. art culin. (Mont.-Gottschalk). Du lat. regalis « royal » et « digne d'un roi », dér. de rex, regis « roi ».