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ROSSE, subst. fém. et adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1460 roche (forme norm.) subst. fém. « mauvais cheval » (Guillaume Alexis, Les Faintes du monde, 202 ds Œuvres poét., éd. A. Piaget et É. Picot, t. 1, p. 85); 1596 rosse (Hulsius d'apr. FEW t. 16, p. 735b); 2. a) fin xve-déb. xvies. « vieille femme décrépite » (Nouv. rec. de farces fr. des XVeet XVIes., éd. É. Picot et Chr. Nyrop, V, 404, p. 144); b) av. 1690 « personne qui ne vaut pas grand-chose » (Poisson, Comédie sans titre, I, 3 ds Brunot t. 4, p. 583); 3. a) 1860 « personne qui aime à faire ou à dire des méchancetés » (Goncourt, Journal, p. 682); 1870 adj. « (personne) méchante, qui aime à tourmenter » (d'apr. Esn., s.v. Rossard); b) 1877 « qui est d'un réalisme cynique » (Zola, Assommoir, p. 717); 4. a) 1900 subst. « professeur très sévère » (Colette, Cl. école, p. 190); b) 1965 adj. « très sévère » (Quillet). Empr. au m. h. all.ross « cheval », prob. introd. en fr. par les mercenaires all. L'a. fr. a connu un subst. ros, rattaché par le FEW t. 16, p. 735b et T.-L. t. 8, col. 1469, 38 au m. h. all. ross, mais qu'il faut plutôt considérer comme un empl. subst. de l'adj. ros « roux », i.e. « cheval roux », comme le fait T.-L. t. 8, col. 1471, 25-32 (cf. aussi col. 1469, 49 le même ex. que ligne 38).