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QUI(-)VIVE,(QUI VIVE, QUI-VIVE) loc. interj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. A. Loc. interj. 1419 (Chron. du Religieux de St-Denis d'apr. A. Thomas ds Romania t. 44, p. 101: Interrogati secundum communem modum loquendi: Qui vivat, qui vivat? respondebant: Rex, regina et dux Burgundie, nomen Dalphini tacentes); 1478-80 Qui esce? Qui vive? (G. Coquillart, Plaidoyé ds Œuvres, éd. M. J. Freeman, p. 7); ca 1500 Qui vive? « vive qui? » (Farce nouvelle de folle Bobance, Rec. gén. des Sotties, éd. E. Picot, t. 1, p. 257). B. Subst. masc. 1626 (d'Aubigné, Hist. universelle, éd. A. De Ruble, t. 6, p. 16); 1690 être sur le qui vive (Fur., s.v. vive). Comp. de qui* et de vive1, exclam. Certaines des 1resattest. (cf. aussi Rec. gén. des Sotties, t. 3, p. 201) indiquent nettement la signif. de cette loc. interj. servant à demander à un inconnu de quel parti il était (A. Thomas ds Romania t. 44, p. 101 à la suite de Clédat ds Rev. de Philol. fr. et prov., t. 9, p. 233, cf. aussi M. Roques ds Romania t. 47, p. 137). L'hyp., plus conforme à la compréhension actuelle de l'expr. interprétant qui vive? « qui est là vivant? y a-t-il âme qui vive? » (A. Jeanroy ds Romania t. 37, pp. 294-296) supposerait que l'interprétation qui transparaît dans les premières attest. soit déjà le résultat d'une fausse étymologie.