PROSÉLYTE, subst.
Étymol. et Hist.1. 1
remoit.
xiiies.
proselite «païen converti au judaïsme» (
Chrétien,
Evangile de Nicomède, éd. G. Paris et A. Bos, 295); d'où 1611 «nouvel adepte d'une religion» (
Cotgr.);
2. 1611 «étranger converti aux coutumes d'un autre pays» (
ibid.); puis 1752 (
Trév.:
Prosélyte, est aussi un Étranger admis et reçu aux Lois d'un Pays); 1762 (
Ac.:
Prosélyte. Il se dit par extension des Partisans qu'on gagne à une secte, à une opinion). Empr. au b. lat. eccl.
proselytus «païen converti au judaïsme» (
iiies. ds
Blaise Lat. chrét.) et «étranger» (
ves.,
ibid.), gr. π
ρ
ο
σ
η
́
λ
υ
τ
ο
ς «nouveau converti», d'abord «nouveau venu», comp. tardif de ε
̓
λ
ε
υ
́
σ
ο
μ
α
ι qui sert de futur à ε
ρ
χ
ο
μ
α
ι «venir, aller» et π
ρ
ο
σ- «vers».