PRÉLUDE, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. Mus.
a) 1530 «suite de notes qu'on chante, qu'on joue pour essayer la voix, l'instrument» (P.
Attaingnant,
«Magnificat» sur les huit tons avec «Te Deum laudamus, et deux préludes...»);
b) 1690 «courte pièce musicale, ayant un caractère d'improvisation» (
Fur.);
c) 1765 «introduction instrumentale ou orchestrale à une oeuvre musicale» (
Encyclop.);
2. 1535 «ce qui annonce et précède quelque chose en lui servant comme d'entrée et de préparation» (
Rabelais,
Gargantua, Prologue, éd. R. Calder, M. A. Screech et V.-L. Saulnier, p.11). Empr. au b. lat.
praeludium (v.
NED), dér. de
praeludere (
préluder*).