PRÉOCCUPATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1486 «souci, inquiétude» (
Reigle M. S. Benoist, f
o70d ds
Gdf. Compl.), attest. isolée; de nouv. 1835 (
Lamart., loc. cit.);
2. 1547 «action de prévenir une objection» (
N. Du Fail, Propos rustiques ds
OEuvres facétieuses, éd. J. Assézat, t.1, p.90);
3. 1580 «état d'un esprit tout entier occupé par une idée ou un sentiment préconçus; prévention» (
Montaigne, Essais, II, 12, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p.448);
4. 1733 «état d'un esprit absorbé par un objet au point d'être indifférent à tout le reste, attention exclusive» (
Marivaux, L'Heureux stratagème, II, 5, p.77). Empr. au lat.
praeoccupatio «action d'occuper un lieu en premier», le mot a suivi l'évol. sém. de
préoccuper*.