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PIONNIER, -IÈRE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1140 pëonier «fantassin» (Geoffroy Gaimar, Hist. des Anglais, 646 ds T.-L.); 2. a) 1225-30 pïonier «terrassier» (Guillaume de Lorris, Rose, éd. F. Lecoy, 3783); b) ca 1380 plus spéc. dans une armée (Cuvelier, Chronique de Bertrand Du Guesclin, éd. M. Charrière, 19540 ds Littré). B. 1. [1828 d'apr. Rey-Gagnon Anglic.] 1836 «celui qui met en valeur des terres nouvelles (p.réf. à l'Amérique)» (Quinet, All. et Ital., p.113); 2. 1853 p.métaph. «celui qui fait progresser l'humanité, ici: celui qui défriche les morales» (Du Camp, Mém. suic., p.217); 1864 pionnier de la science (Boucher de Perthes, Antiq. celt., t.3, p.326); 3. 1936 supra C1. Dér. de pion1*; suff. -ier*. Sens B d'apr. l'angl. pioneer, empr. à l'a. fr., att. dès le xviies. pour désigner tout initiateur en quelque chose d'après l'usage du terme dans les travaux de terrassement et les travaux miniers où il désigne l'ouvrier qui prépare la voie aux autres, et en Amérique du Nord pour désigner ceux qui s'installent sur de nouvelles terres à défricher (1817 ds Americanisms), l'aspect valorisant pris alors par le terme étant sans doute à l'orig. de son empl. partic. en russe.