PHARMACOPÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. 1571 [éd.] «art de préparer les médicaments»
experimenté en la pharmacopee et en l'art de distiller (J.
Besson,
L'art et le moyen parfaict de tirer huyles et eaux, f
o17 r
ods
Gdf. Compl.), attest. isolée; à nouv. au
xixes. 1832 (
Raymond), peu att. en ce sens;
2. 1680 «livre qui traite de l'art de préparer les médicaments» (
Rich.);
3. 1802 «ensemble des médicaments et autres produits pharmaceutiques» (
Baudry des Loz.,
loc. cit.: la
pharmacopée est, pour ainsi dire, la main de la médecine et de la chirurgie). Empr. au gr.
φ
α
ρ
μ
α
κ
ο
π
ο
ι
́
α «confection de drogues», comp. de φ
α
́
ρ
μ
α
κ
ο
ν «remède, médicament» et de π
ο
ι
ε
ι
̃
ν «faire, fabriquer».