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PEINER, verbe
Étymol. et Hist.A. Intrans. ca 980 «se donner du mal, faire des efforts» (Fragment de Valenciennes sur le prophète Jonas, éd. G. de Poerk, v o10, 1. 143). B. Ca 1050 réfl. se pener de «se donner du mal (à)» (Alexis, éd. Chr. Storey, 404); 1130-40 soi pener de + inf. «s'efforcer de» (Wace, Ste Marguerite, éd. E. A. Francis, 206 [ms. A, cf. aussi St Nicolas, 1240 etc. ds Keller, p.153a]). C. Trans. 1. ca 1050 «tourmenter, soumettre à dure épreuve» (Alexis, éd. Chr. Storey, 162); 2. 1671 «causer de l'embarras, du chagrin à» (Pomey, p.676). D. Part. passé adj. 1. ca 1160 «très fatigué, exténué» (Eneas, 72878 ds T.-L.); 2. 1694 (Ac.: On dit, qu'Un ouvrage est bien peiné, qu'un tableau est bien peiné, pour dire, qu'On a pris beaucoup de peine en y travaillant); 3. 1699 «qui a du chagrin» (Fénelon, Télémaque, éd. A. Cahen, Grands écrivains de la France, livre XI, t.2, p.154). Dér. de peine*; dés. -er.