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PEILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1174-78 «vêtement en guenille; haillon, loque, chiffon» (Étienne de Fougères, Manières, éd. R. Anthony Lodge, 866), cf. avoir la crosle peille «frissonner» (Id., ibid., 1070); spéc. 1631, 1eravr. «chiffon servant à fabriquer du papier» (doc. Arch. Charente, E 962 ds Havard t.4, p.176), demeuré en usage dans le centre du domaine d'oïl (Jaub. au sens de «papier de rebut; chiffon»; cf. 1846, Sand, Mare au diable, 205; v. aussi L. Vincent, Lang. et style rust. Sand, pp.169-170) et le domaine fr.-prov., v. FEW t.8, p.494a. Du lat. pīlleum (d'orig. discutée, v. Ern.-Meillet) «bonnet d'homme, de caractère rituel, fait, à l'origine, d'une peau de brebis non rasée, que portaient les pontifes, les flamines... et que l'on donnait aux esclaves en signe d'affranchissement» puis au Moy. Âge «manteau à capuchon» (xies. ds H. Rönsch, Lexicalisches aus Leidener lat.Juvenalscholien der Karolingerzeit ds Rom. Forsch. t.2, 1883, p.311: rustica casula vel pilleum). Mot demeuré bien vivant dans tout le domaine d'oc, aux sens 1 de «guenille, haillon» (dep.2equart xiies. Marcabru, Al prim, 12 ds OEuvres, éd. J.M.L. Déjeanne, p.13: peilla) et 2 de «vêtement» (dep. 1265-78 Peire Cardinal, Jhesus Cristz, 33 ds OEuvres, éd. R. Lavaud, p.332: peilhas).