PAUPIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. 1
remoitié du
xiies.
palpere (
Psautier d'Oxford, 10, 5 ds T.-L., v., pour la forme,
Gröber ds
Archiv. für lateinische Lexikographie und Grammatik t.4, 1887, p.427); 1
erquart du
xiiies.
paupiere (
Reclus de Molliens,
Miserere, 134, 4 ds T.-L.);
2. a) α) 1579 [éd.]
clore les paupieres à (un mourant) (
Garnier,
La Troade, acte I, fol. 2 v
o);
β) 1601 [éd.]
fermer les paupieres à (un mourant) (
Montchrestien,
Les Lacènes, acte IV, p.161);
b)
α) 1620
clore les paupières «dormir» (
Malherbe,
Poésies, XLIV, 37 ds
OEuvres, éd. L. Lalanne, t.1, p.160);
β) 1660
fermer la paupière «
id.» (
Boileau,
Satires, VI, 100, éd. A. Cahen, p.88). Du lat.
palpetra «
id.», var. de
palpebra.