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PASTILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. a) α) 1538 (?) «petit morceau d'une pâte pharmaceutique en forme de disque» (Canappe, Le Cinquieme livre de la Méthode thérapeutique, Lyon, Pierre de Saincte Lucie, s.d., fol. D 6 vo); 1553 [éd.] «id.» (Belon, Observation de plusieurs singularitez, livre I, chap.22, fo23 vo, ici au masc.); β) 1690 pastille de bouche (Fur.); b) 1894 robe... à pastilles jaunes (Gyp, loc. cit.); 2. 1629 «pâte odorante que l'on brûle pour parfumer l'air» (Saint-Amant, La Chambre du Desbauché, 177 ds OEuvres, éd. J. Bailbé, t.1, p.225). Empr. à l'esp. pastilla «pâte odorante» (vers 1535, Oviedo ds Zacc., s.v. pastiglia, p.304), d'un lat. pop. *pastella (d'où l'a. prov. pastela «pastille médicale», hapax du xives. ds Rayn.), fém. du lat. de basse époque pastellum «pâte» (cf. aussi pastel2), issu par substitution de suff. du lat. class. pastillum, var. de pastillus «petit pain, gâteau» (dimin. du lat. panis, pain*, v. Ern.-Meillet 1967 et Walde-Hofm. 1954). L'esp.pastilla a été senti de bonne heure comme un dér. de pasta, lat. pasta, v. pâte et l'on note la même hésitation pour l'anc. subst. pastel «morceau de pâte, gâteau» (v. Gdf. et T.-L.) qui est, soit dér. de paste, forme anc. de pâte*, soit à rattacher au b. lat. pastellum «pâte» (v. FEW t.7, p.746a et 750a, note 5).