PASSEREAU, subst. masc. Étymol. et Hist.1. 1265  passerel «moineau» ( Omont,  Volucraire, éd. H. Kleineidam, 134 ds  Z. rom. Philol. t.86, p.14);  xives. ( Liber psalmorum, X, 1 ds  Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, p.268b); 1538  passereau ( Marot,  Épigrammes, éd. C. A. Mayer, CIX, 2, p.183); spéc.  2. 1803 ( Nouv. dict. d'hist. nat., t.17, 183, p.138:  Passereaux,  Passeres, ordre de la classe des oiseaux).   Dér., à l'aide du suff.  -el, -eau*, de l'a. fr.  passer(e) «moineau» 1 remoitié  .iies. (dep.  Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 83, 3, p.119), du lat.  passer, -eris « id.» (lat. sc.  passeres au sens 2, 1744  Linné,  Syst. Nat.,  Ordo 6, p.77) désignant également d'autres petits oiseaux, v.  André Oiseaux. Du lat.  passer sont issues outre le type  passe, pour désigner le moineau, en a. et m. fr. des formes de dér. répandues surtout dans le Centre, l'Ouest et le Midi:  passerat 1342 ( Renart le Contrefait, I, S. 307b ds T.-L.,  s.v. passeret) −1611,  Cotgr., répertorié par  Guérin Suppl. 1895,  passerant fin  xives. ds  Roques t.2, I, 8826,  passeron xvies. ds  Hug. et son dimin.  passeronet dès 1265 ( Omont,  Volucraire, 177 ds  Z. rom. Philol. t.86, p.15),  passeret xives. ( Psaut., Maz. 798, f o34 v ods  Gdf.) et dont certaines survivent dans les parlers région. (v.  FEW t.7, p.728), que l'on trouve à côté des formes d'a. fr.  moisson (v.  moineau) att. en Normandie et dans le Nord-Est ( FEW t.6, p.259b) et surtout  moineau des parlers septentrionaux, qui les a évincées.    
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