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PANTIN, subst. masc.
Étymol. et Hist.a) 1747 «petite figure de carton colorié dont on fait mouvoir les membres par le moyen d'un fil» (Barbier, Journ., IV, 211 ds Brunot t.6, p.1099: Dans le courant de l'année dernière on a imaginé à Paris des joujoux qu'on appelle des pantins); b) 1762 «personne ridicule» (Gaudet, La Bibliothèque des Petits maîtres, préf., foa 3 vo); c) 1793 «personne qui change d'opinion et qu'on fait agir comme on veut» (Petit, Conv., Buchez et Roux, t.XXVII, p.212 d'apr. Brunot t.10, p.47). Dér. régr. de pantine «écheveau de soie lié ensemble pour être envoyé à la peinture», att. dep. 1570 (Sources du droit du Canton de Genève, publié par E. Rivoire, t.3, p.294) lui-même dér. de pan1* (lat. pannus) à l'aide d'une finale -ine p.anal. avec de nombreux termes servant à désigner des étoffes comme alepine*, cambrésine*, ratine* (cf. aussi florentine, londrine, v. Höfler, p.109 et 44), avec un développement sém. comparable à celui de poupée* (v. FEW t.7, p.560). Un rapprochement avec le nom de lieu Pantin près de Paris (DG) en raison du fait que la 1reattest. semble situer la fabrication de ces jouets à Paris, ne paraît pas fondé.