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OPUS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1852-56 archéol. «(accompagné d'un qualificatif lat.) désigne divers modes d'agencement des matériaux dans une maçonnerie» opus reticulatum (Lenoir, loc. cit.); opus alexandrinum (Id., ibid., p.122); 1870 opus incertum (Mérimée, Ét. arts Moy. Âge, p.6); 2. 1832 mus. «(suivi d'un numéro) désigne une composition dans l'oeuvre d'un musicien» le plus souvent sous la forme abrégée op. (Chopin, Mazurkas, op. 6 et 7 ds Hist. de la mus., sous la dir. de Roland-Manuel, II, p.1657); cf. 1924 le trio op. 3 [de Chausson] (Du Bos, loc. cit.). Mot lat. signifiant «ouvrage fait avec les mains, ouvrage militaire; ouvrage de l'esprit»; a servi dès le xvies., en partic. en Italie, à désigner une composition musicale, et à partir du xviies. également en Allemagne, sa situation chronologique dans l'ensemble des oeuvres imprimées d'un compositeur. D'abord réservée à la musique instrumentale (cf. en 1617 l'Affetti musicoli de Biagio Marini qui est l'Opus 1 de ses pièces instrumentales), cette manière de dresser un catalogue thématique des oeuvres d'un compositeur, a été aussi utilisée pour des oeuvres vocales (cf. Le Roi des Aulnes de Schubert écrit en 1814 qui ouvre la série des lieder avec le nod'opus 1, v. D. Fischer-Dieskau, Les Lieder de Schubert, tr. M.-Fr. Demet, Paris, R. Laffont, p.193); ce n'est que depuis Beethoven [1770-1827] que la plupart des compositeurs marquent eux-mêmes d'un numéro d'opus leurs oeuvres essentielles, soit lors de leur composition soit lors de leur publication (Mus. 1976).