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OMBLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1553 humble (P. Belon, Les observations de plusieurs singularitez..., p. 48); b) 1555 umble et umble chevalier (G. Rondelet, Universae aquatilium historiae pars altera, p. 160 et 161); 2. 1764 omble (Valm., s.v. ombre). Mot fr. prov. (cf. K. Gebhardt ds R. Ling. rom. t. 38, p. 190) att. dep. 1471 (fém. plur. omblaz, Buchet, Le Château de Ripaille, p. 318; omble 1571, v. FEW t. 24, p. 495), altération sous l'infl. pour 1 du lat. humilis «qui se trouve, qui vit près du sol», pour 2 d'ombre2* (qui désigne un autre salmonidé, assez semblable) de l'a. fr. prov. amble (masc. plur. ambloz 1415; amble 1447; cf. aussi lat. médiév. ambulus, ambula xiiies., v. FEW t. 24, pp. 494-495), remontant au b. lat. amulus (ou peut-être à une forme amula?) désignant une sorte de poisson, att. au ves. (Polemius Silvius, Laterculus, v. TLL s.v., 2026, 13), d'orig. discutée, v. FEW loc. cit. La grande variabilité de taille de l'omble selon l'âge et l'habitat explique la création du comp. omble-chevalier, qui a d'abord distingué les poissons de grande taille (cf. Cotgr. 1611, s.v. umble) puis est devenu un synon. du mot simple; la forme altérée ombre-chevalier s'est maintenue, le second terme permettant d'éviter la confusion avec l'autre espèce de salmonidé.