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OFFICE1, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1160-74 liturg. cath. «ensemble des prières et des lectures prévues pour une fête déterminée» ici, office des morts (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, Appendice, 688: li maistre clerc chantent l'office); spéc. ca 1223 l'office devin «la messe» (Gautier de Coinci, Mir. Vierge, éd. V. F. Koenig, I Mir 22, 349). B. 1. 1174-76 ofice «fonction, tâche, rôle dont on doit s'acquitter» (Guernes de Pont-Ste-Maxence, StThomas, éd. E. Walberg, 2955); 1384-89 faire son office «remplir son rôle» (Philippe de Mézières, trad. de l'Hist. de Griseldis, éd. E. Golenistcheff-Koutouzoff, p.161); fin xves. faire office de «remplir la fonction de» (Roques t.2, B.N. 13032, 1396); 1612 faire l'office de «remplacer, tenir lieu de» (H. d'Urfé, L'Astrée, 1repart., éd. H. Vaganay, Lyon, 1925-28, t.1, p.404); 2. fin xiies. «charge» (Sermons de St Bernard, éd. W. Foerster, p.13, 30); spéc. ca 1375 nom donné à certaines charges publiques (Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 79, 35). C. Loc. adv. d'office 1. 1283 de son office «en vertu des obligations de sa charge» (Philippe de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, 1157); 1338 d'ofisse (Etat des dettes de Robiert de Maude, Arch. Tournai ds Gdf. Compl.); 1508 d'office (Coutumes d'Anjou ds Nouv. Coutumier gén., t.4, p.536, LXXIII et LXXIV); 2. 1690 «sans en être requis, de son propre chef» (Fur.). D. 1467 «service que l'on rend; aide» (Arch. Nord, B 1693, fo12 vods IGLF); ca 1590 bons offices (Montaigne, Essais, L. II, chap. 8, éd. P. Villey, t.1, p.397); av. 1679 rendre de bons offices «intervenir en faveur de» (Cardinal de Retz, Mém., éd. A. Feillet, t.1, p.200). E. 1. 1863 «bureau, agence» (Commission internat. des postes, p.140 ds Littré: office expéditeur); 2. 1891 «service public de caractère industriel, commercial, administratif, etc., doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière» (loi du 20-21 juillet tendant à la création d'un office du travail ds Rec. Dalloz 1891, 4epart., p.70). Empr. au lat. officium «fonction, devoirs d'une fonction; assistance, service; devoir, obligation morale» qui désigna aussi dès le viies. les offices liturgiques (au plur., Isidore ds Blaise Lat. chrét.). Le sens E est empr. à l'angl. office «lieu où se traitent les affaires publiques ou privées» (dep. 1386, Chaucer ds NED), d'abord «service, fonction, etc.», empr. au fr. (cf. supra B); v. Rey-Gagnon Anglic.