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NATIF, -IVE, adj.
Étymol. et Hist. A. Adj. 1. 1ertiers xiies. «originaire (d'un lieu)» [fr.-prov.] natiz nomin. masc. sing. (Albéric de Pisancon, Alexandre, 18, in Elliott Monographs, 38, p.38); 1409 (Enq., A. Sarthe, E 3, 26 ds Gdf. Compl.: Il est natif de la dite paroisse) [J. Froissart, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t.11, p.79: ou bon pays de Haynnau dont je suis natif; mais cf. éd. L. Mirot, III, 18, t.12, p.70: en la ville de Valenciennes, dont je suy de nation]; 2. 1762 «que l'on apporte en naissant» sérénité native (J.-J. Rousseau, Émile, II ds OEuvres, éd. B. Gagnebin et M. Raymond, t.4, p.420: Ses yeux ... ont au moins toute leur sérénité native; en note: Natia. J'employe ce mot dans une acception italienne faute de lui trouver un sinonime en françois. Si j'ai tort, peu importe, pourvu qu'on m'entende); 3. 1762 or, argent natif (Ac.). B. Subst. 1. 1560 natif de «personne née dans un pays déterminé» (Bonivard, Ancienne et nouvelle police de Genève, 20 d'apr. FEW t.7, p.45a); 2. spéc. 1829 «personne originaire d'un pays peu civilisé» (V. Jacquemont, Lettre à P. F. Jacquemont, 5 nov. in Corresp., t.1, p.110 ds Rey-Gagnon, Anglic.). Empr. au lat. nativus, v. naïf. A 2 est l'adaptation de l'adj. ital. natio, natia «inné, naturel» xiiies. ds DEI, issu du lat. B 2 est empr. au subst. angl. native qui, signifiant ca 1450 «celui qui est né dans la servitude», a désigné au début du xviiies. «celui qui n'est pas Européen, qui appartient à une race peu civilisée».