MÉTURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1
erquart
xiiies. «mélange de seigle et de froment, méteil» (
Courtois d'Arras, éd. E. Faral, 497).
B. 1823 (
Gasconnismes corrigés); 1874 «pain de farine de maïs» (
Lar. 19e); 1898 (
Jammes,
De l'Angelus, p.296), v. M.
Parent,
Francis Jammes, p.92. A est issu du lat.
mixtura «mélange (d'où l'empr. a. fr.
misture fin
xiies.
Sermons de St Bernard, éd. W. Foerster, p.63, 17; v. aussi
mixture), mixture»; spéc. «méteil» en lat. médiév. (
ca 820
Polyptique d'Irminon ds
Nierm.). B est issu de la même origine, par l'intermédiaire du gasc.
mesture (a. landais [St-Sever]
mestures «mélange de froment et de seigle ou d'orge» 1461 [ms. 1480] Arch. Landes E 57, f
oXXVI v
od'apr. G.
Millardet,
Rec. de textes des anc. dial. landais, 1910, p.119; «espèce de pain de farine de maïs»
Lespy-
Raym.,
Palay).
Cf. l'a. prov. [Albigeois]
mestura «méteil» (1151 ds
Brunel, n
o67, p.69), le lat. médiév.
mestura «
id.» (1092
Cart. S. Joh. Ang. [Char.-Mar.], et 1110
Cart. Talmund. [Vendée], 1145
Cart. St Sernin de Toulouse ds
Nov. gloss.).