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MUSE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xiiies. «chacune des neuf déesses soeurs qui présidaient aux neuf arts libéraux» (Trad. de la «Consolation» de Boèce par Jean de Meun [ms. Bibl. nat. lat. 8654 B fin xiiies.] éd. L. Delisle ds Bibl. École des Chartes, t.34, 1873, p.7); ca 1285 (Gloss. Abavus [Douai 62] 224 ds Roques t.1, p.8); 2. a) 1548 les muses «les belles-lettres», spéc. «la poésie» (Th. Sébillet, Art poétique, éd. F. Gaiffe, A l'envieus, 10, p.5); 1559 la muse «la poésie» (Du Bellay, Jeux rustiques, éd. V. L. Saulnier, XXI, 178, p.67); b) 1548 les muses françoises «l'ensemble de la poésie française» (Sébillet, op. cit., De l'Invention, p.26, 11); 3. 1575 «personne inspiratrice d'une oeuvre littéraire» (P. de Tyard, Solitaire premier, éd. S. F. Baridon, p.XXVIII, Dédicace de 1575); 4. 1665 la muse «l'inspiration propre à chaque poète» (Boileau, Discours au roi ds Œuvres, éd. F. Escal, p.11); 1668 (Id., Satire IX, ibid., p.54). Empr. au lat. Musa «l'une des neuf Muses» (gr. Μ ο υ ̃ σ α) par les trad. de Boèce en a. fr. et en a. prov. (cf. dès le xies. l'a. prov. musa, Boecis, éd. R. Lavaud et G. Machicot, 77: las mias musas «mes poésies»); ext. de sens à l'époque de la Renaissance; FEW t.3, 3, p.246b.