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MOTTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1165 «tertre, monticule de terre» (Benoît de Sainte-Maure, Troie, 3017 ds T.-L.); b) 1160-74 a désigné au Moy. Âge la maison seigneuriale bâtie sur une butte (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, II, 3688); 2. 1213 «petit morceau de terre» (Fet des Romains, éd. Flutre et Sneyders de Vogel, 123, 6); 3. ca 1370 «mont de Vénus» (Jean le Fevre, Lamentations de Matheolus, éd. A.-G. Van Hamel, t.1, p.19); 4. 1635 «masse de beurre vendue au détail» (Recueil gén. des anc. lois fr., t.16, p.431); 5. 1680 «petite masse de résidu de tan servant de combustible» (Rich.). Prob. d'un rad. prélat. *mutt(a) (v. FEW t.6, 3, pp.294-300); le lat. médiév. motta est att. dès 836 dans le domaine ital. au sens de «motte de terre», en 1040 au sens de «tertre» dans un cartulaire vendômois (v. Nov. gloss.) et en 1112 au sens de «demeure seigneuriale, château» (v. Du Cange). Motte est représenté sous des graphies variées dans un nombre important de topon. dans les différentes régions fr. (v. Longnon, pp.471-473).