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MORFONDRE, verbe
Étymol. et Hist. 1. a) Fin du xives. intrans. «devenir catarrheux (du cheval)» (Froissart, Chron., III, §153, éd. L. et A. Mirot, t.13, p.209); b) 1407 cheval morfondu (Arch. Nord B 10361, fol. 44 ds IGLF); 2. a) α) 1460-66 «prendre froid» (Martial d'Auvergne, Arrêts d'amour, éd. J. Rychner, III, 52); β) 1524 adj. subst. morfondu «celui qui est transi de froid (G. Briçonnet, Correspondance, 17 mars, éd. Chr.Martineau et M. Veissière, t.2, p.137); b) 1512 [n. st.] pronom. «glacer, geler» (Gringore, Farce ds Œuvres complètes, éd. Ch. d'Héricault et A. de Montaiglon, t.1, p.274: Sont point noz vignes morfondues De ces gellées?); 1573 trans. «id.» (Garnier, Hyppolyte, 328 ds Tragédies, éd. W. Foerster, t.2, p.18); 3. a) 1574 pronom. «rester dans une attente longue et ennuyeuse» (Mellin de Sainct-Gelays, Œuvres poétiques ds Œuvres complètes, t.1, p.272 ds IGLF); b) 1585 intrans. «s'ennuyer» (Noël du Fail, Contes d'Eutrapel, t.1, p.265, ibid.). Empr. à l'a. prov. marfondre, morfondre «devenir catarrheux (du cheval)» (1359-60, Comptes Albi, § 176 ds Levy Prov., v. aussi FEW t.3, p.865a-b et 866b, note 6); comp. de mor, more «museau, groin», particulièrement vivant dans le Midi (v. morailles) et de fondre*.